Document sans titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accueil

 

Donoal  évèque d’Aleth

Breton d’origine et d’une famille distinguée, dit l’abbé Manet, puisque Jean de Dol était son neveu. Il fut d’abord bénédictin au Mont St Michel, d’où il fut tiré en 1116 pour être mis à la tête de l’abbaye de St Melaine de Rennes. Nommé évêque en 1120 à Tours. Il fut gratifié par Marbode, évêque de Rennes , de l'église Notre Dame de Vitré, possédée jusqu'alors par des chanoines, qui méritèrent d'en être expulsés, à cause de leur vie scandaleuse.

Il mourut en 1143 d'après la chronique de Bretagne, le 19 août suivant l'obituaire du Mont St Michel.

Le sceau de cet évêque en 1123 est ogival et le représente : debout, la tête nue, tenant d ‘une main sa crosse tournée en dedans et bénissant de l’autre.

La légende porte : + Sigillu Donoaldi Aleteusis Episcopi.

Ordination de DONOALD  (d’après Histoire de Bretagne de La Borderie , tome III )

    BAUDRI, évêque de DOL en 1109 et mort en 1130.            

Au début de son épiscopat, il comptait encore dans sa province ecclésiastique 4 suffragants :  Léon, Aleth, St Brieuc et Tréguier.

Avant 1120, il tint à DOL un concile ou synode où assistaient les deux derniers de ces évêques et Daniel évêque d’Aleth.  

Peu de temps après l’évêque d’Aleth se détacha de DOL pour un motif assez singulier.

Donoald, successeur de Daniel vint à DOL en 1120 pour être consacré par Baudri dont il reconnaissait le suffragant. Mais celui-ci, à l’occasion d’un procès avec un de ses chanoines, était en ce moment, par suite d’un incident de procédure, suspens et excommunié, ne pouvait  faire cette consécration.

Donoald qui était pressé, tira sa révérence à Baudri et alla se faire ordonner par l’archevêque  de TOURS, dont il reconnut depuis l’autorité.

 Texte in " Histoire de la cité d'ALETH"

Extrait de «  Les évêques d'ALET du IX° au milieu du XII° siècle » par M. Hubert GUILLOTEL


Raoul, prieur de Céaux  était présent à Dol lorsqu'à la mort de Daniel, Donoal vint jusqu'à Dol pour demander la consécration sans cependant aller jusqu'à l'église mais en s'installant en dehors de la ville dans le prieuré de saint Florent d'où il envoya des messagers à Baudri  au sujet de son sacre que celui-ci ne pouvait accomplir car il avait alors encouru la suspense. L'élu, sur le conseil de sa sœur, la mère de Jean de Dol, se rendit à Tours où il fut consacré par l'archevêque(111).
De tous les évêques d'Alet, Donoal parait le plus prestigieux. Ses origines peuvent être parfaitement identifiées ;  il appartenait à la famille des seigneurs de Tinténiac. Sa sœur Noga avait épousé Geldouin 1er de Dol-Combourg ; lui-même portait le nom de son grand-père, le premier seigneur de Tinténiac(112). A l'inverse de son père qui laissait le souvenir d'un seigneur batailleur,  Donoal s'est affirmé comme un ardent réformateur.
Pareil retournement n'a rien d'exceptionnel dans cette région de l'évêché d'Alet : Guillaume, abbé de St-Florent de Saumur de 1070 à 1118 était le fils aîné de Rivallon ler de Dol-Combour ; Guillaume, abbé de Marmoutier de 1104 à 1124 était également originaire de la région de Combourg. Il reçut sa première formation religieuse dans un monastère. L'un des trois obituaires du Mont Saint-Michel ne lui reconnait-il pas la qualité de moine, indépendamment de celle d'évêque (113)?
Tout permet donc de reconnaitre en lui l'abbé de Saint-Melaine de Rennes, appelé Donoal témoin aux années  1116-1118 de la notice relatant les divers moments de l'instance présidée par son prédécesseur Rivallon(114). Les circonstances exactes de son choix restent obscures ; on sait simplement qu'il fut élu puis consacré Son activité fut intense ; parmi les nombreux actes spécifiant son intervention  vingt-cinq au moins sont des chartes instrumentées à son nom. À trois exceptions près, dont bénéficièrent les abbayes de Saint-Melaine et de St-Florent de Saumur, elles sont toutes destinées à l'abbaye de Marmoutier. C'est à Donoal que le monastère tourangeau dut de s'implanter aussi solidement dans l'évêché d'Alet. Cette attitude doit être soulignée, car à la même époque dans les autres diocèses bretons Marmoutier voyait son développement enrayé (116) . Cette priorité doit s'expliquer par les relations qui existaient entre Donoal et l'abbé Guillaume. Fils du pays, il semble avoir porté au plus haut la réputation du siège d'Alet. Son décès, survenu le 19 août 1142(117), entraîna un changement complet.


(111) Dom MARTENE et dom DURAND, op. cit., col. 919 ; dom MORICE, Preuves, t L col. 740-741. (112) Cette parenté ressort d'un acte édité par A. DE LA BORDERIE, Recueil d'actes inédits des ducs et princes de Bretagne (X/e, XII•, XIII• siècle), (extrait des Bulletin e mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine), Rennes 1888, 1 vol. in 8., p. 50, n° XX ter. Cf. sur le premier Donoal, Cartulaire de l'abbaye  de Saint-Georges de Rennes, pp. 101-102, n° V.
 (113) 19. Aug. [Donoaldus, episcopus Aletensis et monachusl, éd. Léopold DEL1ST d'après le deuxième obituaire du Mont, dans Recueil des Historiens des Gaules e de la France, t. XXIII, p. 579 (114) Cf. supra et les références de la note 106. (115) Cf. supra et les références de la note 111.
(116) H. GUILLOTEL, Les origines du bourg de Donges. Une étape de la redistribution des pouvoirs ecclésiastiques et laïques aux XI. - XII. siècles, dans Annales de Bre-tagne, t. 84, 1977, p. 548.
(117) Cette date a été ainsi établie : le mois et son quantième sont repris de l'un des obituaires du Mont Saint-Michel (Cf. supra, note 113), l'année de la chronique de l'abbaye de Paimpont : MCXLII. — Obiit Petrus Abbaalardus... Obiit Donoalltts episcopus Alletensis (sic). Transcription de la « Vetus collectio manuscripta de rebus Britanniœ », Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 F 1003, p. 98. Dans notre étude Les origines de Guingamp. Sa place dans la géographie féodale bretonne, dari-. Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LVI, 1979, p. 92 note 53, nous avions adopté la leçon MCXLIII, or il semble que dans le manuscrit l'avant dernière haste des chiffres de la date ait été exponctuée. En outre l'indica-tion dans la même mention annalistique du décès d'Abélard impose la lecture 1142 puisqu'il mourut le 21 avril de cette année là.

 

L'église d'IRODOUËR (35) , canton de 
BECHEREL, fut donnée en 1132 par DONOAL ou DONOALD, évêque d'ALETH, à l'abbaye de St Melaine de RENNES.

Ce DONOAL réunit les sièges d'ALETH et St MALO, divisés depuis 60 ans.
Il assista à la réconciliation de l'église de REDON et au concile de REIMS en 1127 et 1132  et à la translation des reliques de saint Julien du Mans en 1137.

Benoit surnommé Judicaël, évêque de ST MALO en 1086 et mort en 1111, donna l'église de PLOUASNE, pendant son épiscopat, aux moines de MARMOUTIERS.
Donation qui fut confirmée par DONOALD, évêque de ce diocèse en 1120.

En 1123, le propriétaire d’une moitié du presbytère et de l’église saint Pierre de Corseul, avec dîmes et autres dépendances, un clerc nommé Jean, en fit don à l’abbaye de Marmoutier,soit au prieuré saint-malo de DINAN. L’évêque d’Aleth Donoald, ayant ratifié cette donation, les religieux de Saint Jacut réagirent avec violence en faisant saisir les biens donnés. Moines de Marmoutier et de Saint jacut invités à se présenter devant l’évêque pour accord en 1129 ; les Jaguens furent déboutés de leurs prétentions

L’église de TADEN fut donnée en 1121 aux moines de Marmoutiers par Donoald évêque d’Aleth, selon le désir d’un nommé Guinguené qui l’avait héritée de ses parents.

Il leur donna aussi l'église Notre dame de Combourg et en 1122 l'église d'IFFENDIC.

Ce dernier, après avoir lui-même été marié et avoir eu un fils appelé Raoul, qualifié du titre de doyen, embrassa le sacerdoce. Mais, devenu prêtre, Jacob eut des remords de posséder l'église d’Iffendic au mépris des lois ecclésiastiques, et, pour réparer au plus tôt ce scandale, il alla trouver Donoald, évêque d'Aleth, dans le diocèse duquel se trouvait Iffendic.

Donoald était alors au prieuré de Gahard en compagnie de David, son archidiacre, de Guillaume, abbé de Marmoutiers, et de nombreux seigneurs bretons. Il accueillit favorablement Jacob, et celui-ci lui déclara qu'ayant reçu de son père l'église d'Iffendic, il désirait la donner aux moines de Marmoutiers, qui la pourraient convenablement desservir; l'évêque et l'archidiacre accordèrent volontiers leur consentement. S'adres­sant à l'abbé de Marmoutiers, Jacob s'empressa dès lors de lui offrir l'église qu'il possédait, et Guillaume ayant accepté cette donation, le prêtre d'lffendic lui mit un couteau en main, l'investissant ainsi de l'église en question.

Cette donation fut faite la 10 octobre 1122. Le lendemain, l'évêque, l'abbé, Jacob et une partie des seigneurs quittèrent Gahard, et tous se rendirent au château de Montfort; ils y trouvèrent Raoul, seigneur du lieu, qui témoigna une grande satisfaction de la conduite du prêtre Jacob et qui confirma le don fait à Marmoutiers. Bien plus, Raoul voulut contribuer lui-même à la fondation d'un prieuré bénédictin à Iffendic, et le soir, dans l'église de son château, dédiée à Notre-Dame, le seigneur de Montfort donna aux religieux de Marmoutiers tout le cens du bourg d'lffendic, dépendant de sa baronnie, le droit d'usage dans sa forêt de Coulon pour chauffage et construction; l'exemption du service militaire pour tous !es hommes demeurant sur la terre des moines, et tout le cens qu'il levait dans son château de Gael. Enfin ce seigneur voulut que les vassaux du prieuré ­futur ne payassent plus de coutumes, si ce n'est aux moines, et il promit à ces derniers une maison dans son château de Montfort .

Trois jours après leur départ de Gahard, l'évêque, l'abbé et leurs compagnons vinrent à Iffendic même, afin que Guil­laume put prendre solennellement possession de l'église donnée à sou abbaye. Donoald, entrant le premier dans cette église, y fit sa prière au pied de l'autel, et, se levant ensuite, reçut des mains de Jacob les cordes des cloches . Le prêtre montrait par cet acte qu'il remettait entre les mains de sou évêque le bien qu'il possédait; mais Donoald fit aussitôt entrer en jouissance l'abbé et les moines de Marmoutiers, en leur remettant à son tour ces mêmes cordes. En effet, les religieux firent eux-mêmes sonner les cloches, et tous les assis­tants comprirent par là que les moines étaient désormais les maîtres de I'église d'Iffendic.

 

Il n'oublia pas son ancienne abbaye St Melaine, il lui rendit l'église de PLELAN en 1123

La paroisse de MINIAC/BECHEREL a pour origine un prieuré de l’abbaye Saint Melaine de Rennes. Les religieux furent confirmés dans la possession de l’église  en 1122 par Donoald évêque d’Aleth..

Don de l'église de Saint SULIAC  (Saint-Laurent ).

Vers la fin du XI siècle, sous le gouvernement de Guillaume, abbé de Saint-Florent de 1070 à 1118, le seigneur de Combour Jean de Dol, et saint Gilduin, frères de cet abbé, donnèrent aux moines de Saint-Florent la moitié de la sèche­rie de la rance, en Saint Suliac, à l'exception de la redime ou dîme de la dîme appartenant aux religieux de Saint Martin.

Peu de temps après, Olivier de Dinars, cousin de ces seigneurs, concéda l’autre moitié de cette sécherie aux moines de Saint-Florent, avec l'assentiment de Cana sa femme et de Geoffroy son fils.

Le 21 mai 1130, Donoald, évêque d'Aleth, donna aux religieux de Saint-Florent et à Mathieu, leur abbé, l'église de Saint-Suliac, il fit ce don du consentement de tout son clergé, de Guerric, son archidiacre, et d'Olivier de Dinan, seigneur de la paroisse. Le prélat investit lui-même très solennellement ce jour-là l'abbé de saint- Florent de l'église en question, en présence des paroissiens réunis et d'une foule de personnages distingués, parmi les­quels figuraient Guerric, archidiacre; Gradalan, chapelain de l'évêque, Richard, neveu de ce prélat; Olivier de Dinan, Morvan de Miniac, Jean de Saint - Suliac et plusieurs moines de Saint Florent. 

Traité de GUERANDE

Yvain, ratifia le traité de GUERANDE  en 1381.
Ce traité fixe entre autre les conditions du retour du duc Jean IV en Bretagne, celui-ci revient à DINAN.

p 620 / 938 / 1013

Recouvrement

Perrot, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420.

Prieuré de JOSSELIN

On rencontre un fils de Guihomer et un fils de Gleen, témoins de plusieurs chartes du prieuré de St Martin de JOSSELIN au XIIème siècle.

 

St BRIEUC DES IFFS