Origine :
Le nom de Denoual, Denoal ou Donoal est fort ancien en Bretagne. On trouve répandu, surtout depuis le XVème siècle, dans tout le territoire des environs de Bécherel; comme aussi dans l'archidiocèse de Dinan et dans la région nord de l'ancien diocèse de Saint Malo ; mais il remonte jusqu'au XI ème siècle ainsi qu'il est facile de le constater en compulsants les chartes, titres et documents de cette époque.
C'est particulièrement dans les paroisses de Tinténiac, de ST Brieuc des iffs, des Iffs, de la Baussaine, de Cardroc, de Longolnay, de Bécherel, et de Plouasne que se montre dès l'origine que se multiplie ensuite, que devient enfin la dénomination spéciale et la propriété privative d'une race féconde en rejetons, ce vieux nom de Donoal que tous les actes français depuis la fin du XIVème siècle orthographient Denoal ou denoual dans leur traduction du latin "Donoalus" ,Donoaldus.
Dès le XIème siècle, on trouve le nom de Denoal citées dans diverses chartes relatives à l'abbaye de Saint Georges de rennes, notemment en 1032, 1068, 1077, 1113, 1130, 1132, etc...
Nos vieux chroniqueurs, comme le P. Albert le grand du Paz etc, s'accordent à désigner comme fondateur du château de Montmuran près de Tinténiac, Donoal, l'un des principaux vassaux de la princesse Adèle , première abbesse du monastère de Saint Georges de Rennes fondé par elle et son frère Alain III.
C'est ce Donoal qu'on a considéré généralement comme la souche de l'antique race des sires de Tinténiac; mais il ne nous parait pas inadmissible que l'origine de la famille Denoual , ne se rattache également , et peut-être à de meilleurs titres, au premier seigneur de Montmuran. Le fait seul de son esistence immémoriable, de la propagation et du constant séjour de ses divers rameaux dans le pays environnant et à l'ombre même,pour ainsi dire, du château construit par l'auteur présumé d'une race qui a perpétuéson nom à travars les siècles, nous parait un argument plus sérieux.
Quoiqu'il en soit , si la plupart de ses membres ont figuré avec honneur dans les montres de chevalerie dès le XIVe et XVe siècle, ce n'est qu'à partir de que l'on peut établir d'une manière certaine la filiation de cette famille, souvent mentionnéeantérieurement et après cette date.
De plus bien que débouté à la réformation de 1668, au ressort de Hédé, la famille Denoual appartient sans nul doute à la vielle noblesse bretonne. En 1743, et en 1749, du reste, puis en 1750 et en 1753, Olivier et Jean Baptiste Denoual de la Billays se pourvurent devant la cour du parlement de bretagne pour en obtenir un arrêt de maintenue, et confirmation de noblesse et en 1749, le Roi leur octroya des lettres patentes à cet effet . Par ailleurs, Napoléon Ier accorda le 13 juin 1808 à M jean Marie Denoual de la Houssaye, capitaine de gendarmerie, chevalier de la légion d'honneur, des lettres patentes qui lui conféraient avec la noblesse le titre de Chevalier de L'Empire.
Seigneureries .
La famille Denoual a possédé entre autres terres et seigneureries, celles de la Billays et lambaul, en la paroisse des Iffs; le Plessis, le Gravier en La Beaussaine; le Plessix en Longolnay; la Rivaudaye, la Rabière, la Bécossaye, la talmachère, la Roudraye en St Brieuc des Iffs; les guihardières en bazouges sous hédé; la Riffaudière en tinténiac; la houssaye, la Ville Guimont, la haye,Bois guillant, la Saulnaye, Bourgneuf, galardon, les Mesnils etc, etc,...
Principales alliances .
Remontant comme le constate un aveu de 1435, à Perrot Denoual, seigneur de la Billays, dont le petit fils Jehan 1er Denoual, écuyer, seigneur de la Billays, épousa vers 1446 Jehanne Le Filleux, elle s'est divisée à partir des 2 fils de ce dernier; Jehan II, seigneur de la Billays, marié à marie Thérèse d'Arlane et Guillaume,seigneur de lambaul et du Plessis, marié à Périne Le Filleux, en deux branches.
- 1° branche de la Billays, alliée aux familles d'Arlane vers 1469, Le Roux de Liffau( 1531) ,Guezille de la Motte (XVI siècle), de l'Estourbeillonvers 1557, de l'Estang vers 1560, Robiou de la Falèze vers 1579, Tuffin de la Rouèrie vers 1607, Chauchart du Mottay, Rabasté (XVIIeme), Baliezon (1662), Quintin de kerseao(XVIIème), Couvert de la Ville Guimont (1702) , de la Moussaye, de L'orgeril (XVIIIèmè) Boullault (1766), Dupuy, Lhotelier, durand, carouge (XIXème) Symon (1833), denoual de la ville Guimont vers 1862, Carouge vers 1867, hervoche du Quiou (6 juillet 1873), Rameau de la Ville Guimont, allié aux familles : Denoual de la Billays vers 1734, de Gouyon de vaucouleurs (1810) , Le Maistre, Denoual de la Billays, Gasnier (XIXème), etc...
2°- Branche du Plessix et de la Houssaye, alliée aux familles : Le Fillieux vers 1178,Brelrault, Halma du Plessis , de Trémaudan (15ème), Le Saige 1538,Brunet de la Chassonière,Boutier (1643), de la Haye lesnouan, Regnault de la Fressonière,Rouyer de la Rivière,Lezot (1660), Aubry, du Frost des Chapelles,Le Corvaisier (1677), Brunet de la Chaussaunière, de Trémaudan du Pezrou vers 1718, de ferron du Quengo(1728), Coupé de la Fougerais(1743), Bidard de la Morinaye (1782) ; Rameau de la Houssaye, allié aux familles : du Bois (1749), Bidard de la Morinaye(1777), Le Bouteiller des Blérons, de la Bigne-Villeneuve (1809), etc...