Joseph François Denoual, né le 13 décembre 1743 à Plouasne - 22 - France (la Chaudrais), décédé le 4 mai 1809 à Lanouée - 56 - France. Prêtre. Recteur de Lanouée dans le diocèse de Saint-Malo en 1784, exilé le 4 septembre 1792 à Jersey, puis en Angleterre, revient en France en 1797.

     Dans l'histoire de Lanouée, un chapitre est consacré à Joseph François Denoual : "Le poste de Lanouée fut d'abord offert à Messire René Simon, recteur de la paroisse de Saint-Benoît-des-Ondes, mais il ne voulut pas l'accepter, et le successeur que le ciel donna à M. Hangouet fut M. Joseph-François Denoual.

     Il était né à Plouasne (Côtes-du-Nord) le 13 décembre 1743. Ordonné sous-diacre le 20 septembre 1766, il se présenta en août 1767 à l'examen du diaconat. Il avait étudié à Dinan. Le registre du séminaire nous apprend qu'ayant eu "pas mal en son dernier examen, il eut de même en celui-ci" et "de même" à l'examen de prêtrise en août 1768 : on ajoute qu'il avait une voix faible, toutefois il chantait passablement.

Il fut vicaire d'EVRAN de 1776 à 1781.

     Le 24 juillet 1784, Mgr des Laurents lui adressait des lettres par lesquelles il déclarait le pourvoir de la cure de Saint-Pierre-ès-Liens, vulgo Lanouée, et aussi du doyenné annexé à la dite paroisse.

     M. Jean Dumay, notaire royal de Ploërmel, vint, le 29 juillet, mettre M. Denoual en possession "de la cure et rectorerie de la paroisse de Lanouée et du doyenné y annexé et de tous les droits en dépendant". Il était accompagné dans cette fonction de Messires Guillaume Couespel et Pierre Le Verger. Avaient en outre assisté à la cérémonie : MM. Allain, recteur de Notre-Dame du Roncier, J. Vavasseur, recteur de Ploërmel, Gaborel, curé de Lanouée.

     M. Denoual fut vraiment digne de son prédécesseur ;  bientôt tout le monde l'aima et le vénéra comme un saint. Dieu réservait à son décanat l'épreuve terrible de la révolution.

     Comme nous aurons plus tard l'occasion de parler de lui, nous indiquerons ici sommairement les divers événements de sa vie. Mis en demeure de prêter un serment schismatique ou de quitter sa paroisse et de mener une vie misérable sans feu ni lieu, en exil ou caché dans le pays, il refusa le serment et décida de partir pour l'exil. Il se réfugia d'abord à Jersey, puis passa en Angleterre où il se retira à Exeter. En juin 1797, sachant que sa paroisse ne possédait plus de prêtre et qu'une certaine accalmie dans la persécution lui permettait d'exercer son ministère, il repassa en France, mais il ne tarda pas à être arrêté et conduit en prison à Josselin. Il réussit un beau jour à tromper la surveillance de ses gardiens et à reprendre sa liberté. Il put enfin vers l'année de l'année 1800 remplir officiellement ses fonctions de pasteur de Lanouée. Il y mourut le 4 mai 1809".

     Il est décédé, comme l'indique son acte de décès, âgé de 66 ans, recteur désservant de cette commune, fils des feus monsieur Joseph François et dame Charlotte Tostivint, dans la maison curiale de Lanouée. Parmi les signatures on reconnaît celles de François et Robert Denoual, ses frères. Sources: JD3., AM2., N:Genarmor., D:Reg.,.

     (Dossier élaboré par  Mr Dominique LELIEVRE)

         Joseph François DENOUAL dans ma génalogie :

                 Je suis  un neveu à la 6ème génération de Joseph-François DENOUAL

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